On concevait nos pages à l’envers. On construisait nos sites à l’envers. On communiquait à l’envers. On travaillait à l’envers.
Le problème, c’est qu’on ne savait pas vendre efficacement, aux bonnes personnes et au bon moment. Pour compenser les mauvais rendements, nous nous épuisions à faire toujours plus de référencement, à acheter toujours plus de clics sur Google, pour faire plus de trafic, faire plus de ventes et dépenser plus. Toute la marge passait dans la pub.
J’ai levé la tête du guidon, j’ai lu des dizaines de bouquins, décortiqué une centaine de sites qui marchaient. J’avais une seule idée en tête : déchiffrer la recette de la réussite !
On a du repenser entièrement notre manière d’aborder le système. Repartir d’une feuille blanche, c’est une décision lourde qui laisse des traces. Elle s’est faite dans la souffrance et a eu raison de notre collaboration. Ce jour là j’ai perdu 2 associés.
Je me suis donc retrouvé seul, avec une méthode prête à l’emploi et une poignée de sites à redresser. C’était en 2010.
Pendant un an, j’ai appliqué méthodiquement mon process, qu’il fallait encore tester, éprouver, adapter. Et j’ai constaté des résultats très encourageants, rien à voir avec ces années de galère : d’un Chiffre d’affaires de 1200€ par mois pour 8 à 10 heures de travail par jour, je suis monté à 10000€ par mois pour 3 à 4 heures de travail par jour. Et la rentabilité ? 2500€ de charge, le reste c’était pour moi, le RSI et les impôts !
J’ai encore peaufiné ma méthode pendant 2 ans avant de lancer mon agence en 2013.
Cette méthode, que j’ai appelé TAF-M, repose sur des fondamentaux du marketing, de la communication et de la gestion d’entreprise. Internet vit sa vie, des outils naissent, font le buzz et meurent, c’est le cycle de vie d’un produit. La méthode TAF-M, elle, fonctionne toujours aussi bien. Elle est à l’épreuve des nouveautés. Les outils sont ce qu’ils sont : des outils. Ils ne sont que des moyens pour exécuter une méthode et augmenter la productivité.
La méthode TAF-M est le fruit de 10 ans non-stop de travail acharné, soit plus de 150.000 heures cumulées.
Et si vous vous demandez pourquoi on me voit aussi peu sur les réseaux sociaux ? C’est parce que je travaille, c’est la clé !