Mes plus proches amis le savent, je porte bien peu de considération aux produits Apple, non pas pour la qualité du design ou des applications mais plutôt à cause de la meute de fanboys et leur politique fermée, pour ne pas dire nombriliste.
Quand Obama dit que l’amérique a perdu un grand inventeur, je dirais plutôt que l’amérique a perdu un grand marketeur. Après tout, les tablettes tactiles existaient bien avant l’iPad, les smartphones existaient bien avant l’iPhone. Les ordinateurs « tout intégré » existaient bien avait l’iMac.
Ces dix dernières années, Steve Jobs n’a rien inventé de transcendant. Par contre,il a su présenter le bon produit au bon moment, il a su mettre les fonctionnalités en avant. Il a su comment rendre ludique et fun l’usage de matos informatique qui habituellement fait penser au TAF.
Steve Jobs a été un génie. Je me souviens de trois clés trouvées dans un article que j’ai lu et retenu il y a quelques jours sur un autre blog dont ne je me rappelle pas le nom (Si l’auteur se manifeste, je serai heureux de faire un lien vers son article qui est bien plus développé) :
– Rendre le produit vendable. Un produit visuellement engageant, qui fonctionne sans accroc, quitte à se couper de 90% du microcosme logiciel (Jailing) et des produits culturels (Boycott de Flash et des millions d’applications interactives développées par cette techno).
– Communiquer et créer le désir : Des fuites d’informations qui créent le teasing, des Keynotes qui émulent la foule et révèlent des secrets.
– Créer un culte de l’entreprise : Il n’y a qu’à voir (et écouter) tous ces fans invétérés pour comprendre l’ampleur du phénomène. Quand les clients deviennent des fans, le prix n’est plus une barrière. On peut les saigner à blanc qu’ils en redemandent.
Seul l’avenir pourra nous éclairer sur ce dernier point : Les fans vouaient-ils un culte à Steve Jobs ou à Apple ?