Archives pour la catégorie Veille numérique

eShopping : Quel avenir pour le commerçant ayant pignon sur rue ?

 

À l’heure où le mot « crise » rythme les éditos de nos médias préférés, les ménages comptent leurs sous et font attention aux dépenses. Ce qui est affligeant, c’est de constater un comportement de plus en plus identifiable par les commerçants:  celui du passant, qui entre dans le magasin, manipule quelques produits, écrit une référence dans un petit carnet, puis ressort sans rien acheter…

Ce comportement, je l’appelle l’amazonite aigüe. Il illustre très bien les propos de Boris Wertz, notamment cette citation : « If it has a UPC code, Amazon will beat you ».

Aujourd’hui, un commerçant ne peut plus être un simple revendeur ou détaillant. À partir du moment où il ne possède pas sa propre marque, Amazon sera mieux placé que lui en termes de prix.

Le consommateur l’a bien compris. Il se promène sur les surfaces de vente, manipule les produits, consomme du showroom, puis rentre chez lui passer sa commande sur internet… Sans se soucier du coût d’exploitation du magasin dont il a profité gratuitement.

Le consommateur a compris qu’il peut avoir le beurre et l’argent du beurre de cette manière, seulement ça ne pourra pas durer si ces pratiques se banalisent.

Comment lutter contre cette pratique ? Peut-on faire évoluer les mentalités ? Doit-on adapter notre manière de vendre ?

Assistera-t-on bientôt à des showrooms à entrée payante, des espaces où nous pourrons manipuler l’objet de notre convoitise avant de l’acheter… en ligne ?

Pourquoi adapter une page en fonction de la résolution ou du navigateur n’est PAS une solution ?

Si le responsive design adapte la présentation de l’information à la résolution d’écran du terminal utilisé, je tiens à rappeler qu’il s’agit d’un échec en terme d’ergonomie et qu’on ne peut le considérer, au mieux, comme une simple béquille réalisée par des informaticiens qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez.

A l’ère du 3D full HD et de la 4K dans les salons, le commun des mortels embarque sans le savoir un écran de 2K pixels dans la poche : Les smartphones sous Ios, Android ont conquis le web.

Alors des petits génies se sont dit « Tiens, on va adapter la page en fonction du navigateur »

Et voilà pourquoi on se retrouve à surfer depuis nos tablettes android 10″ sur des sites aux designs playschool, limités en fonctionnalités.

J’ai tapé ce post dans mon canapé, grâce à mon clavier sans fil avec trackpad intégré, via mon HTPC sur ma dalle TV 4K de 75 pouces, avec  4 mètres de recul. Si mon navigateur n’était pas équipé d’une fonction Zoom, je peux vous certifier que malgré des lunettes au poil, je serais obligé de plisser les yeux pour lire ce que je rédige, ou d’inconforter mon douillet séant pour me rapprocher de l’écran.

Tant que les terminaux ne seront pas capables de déclarer la taille physique de l’écran ET sa distance par rapport aux yeux de l’utilisateur, adapter la présentation de l’information relève de la divination.

Google nous prépare-t-il un sale coup ?

Les anglo-saxons s’en plaignaient depuis décembre… Depuis le début du mois nous avons nous aussi le droit à une dégradation des données statistiques issues de l’analyse des url de provenance. En effet, Google ne fournit plus les mots clés tapés par ses utilisateurs identifiés et lançant les recherches via leur zone SSL.

Ce qu’il faut retenir : Chez Google, les effets de bord de chaque modification sont longuement pesés et étudiés avant de prendre une décision. Ici, sous prétexte de confidentialité, Google a décidé de nous plus fournir aux webmasters les mots clés qui permettent de trouver leur site web.

Pourtant, ces données, ils les conservent, chez Google.

Si c’était vraiment pour la confidentialité, ils communiqueraient comme des malades là dessus. Faudrait que ça rentre dans la tête de l’utilisateur Lambda, bien loin de nos préoccupations en termes de Positionnement, de long tail et autres gros mots de spécialistes.

Or ce n’est pas le cas. Ils ne communiquent quasiment pas sur ce changement pourtant profond et couteux en ressources (SSL, les gens SSL!!!)

Quelle est la véritable raison ? Qu’est ce qu’ils nous préparent ?

3 raisons de refuser un projet de Site mobile

Cet article a été rédigé en Juin 2011, après avoir participé à un jury dans le cadre duquel j’évaluais les prestations orales des étudiant(e)s d’une licence pro en Intégration Web.

Deux d’entre eux ont rédigé un mémoire sur le web mobile et leurs travaux sur les sites mobiles ont particulièrement retenu mon attention. À mon humble avis, les sites mobiles ont un intérêt limité et ne devraient être choisis que dans des cas exceptionnels. Et voici les raisons :

Continue la lecture