Google Quality Update du 3 Mai, comment réagir ?

Le 3 mai 2015, Google a déployé une mise à jour nommée « Quality Update ». Elle a été mise en service quelques jours plus tôt en anglophonie, le 29 avril.

Google niant l’existence d’une mise à jour Panda ou Pingouin, elle fut baptisée « Phantom 2 » par nos confrères anglophones. Ce n’est que trois semaines plus tard que Google accepta de communiquer la mise en place d’une « Quality Updade »

Cette mise à jour concerne des paramètres de l’algorithme principal, il s’agit plus particulièrement d’une révision des critères de qualité : Certains ont été repondérés, d’autres ajoutés ou supprimés. Bien entendu, aucun détail digne d’intérêt n’a filtré et il est encore trop tôt pour avoir des retours d’expérience 100% probants.

Critères on-page, on-site, off-site

Les positions ont été recalculées en fonction :

  • Du contenu de la page et de son originalité. Si elle présente le même contenu qu’on retrouve partout ailleurs, alors elle risque d’être shootée.
  • Du contenu trouvé sur les pages vers lesquelles elle fait un lien. Si votre page fait des liens vers des pages hors sujet, alors elle perd des points.
  • Du contenu trouvés sur les pages qui font un lien vers la votre : Si ces pages sont hors sujet, alors votre page risque de perde des points.

Quelles variations prévoir ?

En premier lieu : Il convient de déterminer si c’est votre site qui bouge ou si ce sont qui vous entourent.

  • Si un concurrent qui était devant vous passe derrière, alors vous allez remonter d’une place, mécaniquement.
  • Si un concurrent qui était derrière vous passe devant vous, alors vous perdez une place.

Votre site est-il le roc dans la rivière ou bien un bateau ivre ?

Le seul moyen de le savoir est de lancer une recherche sur Google régulièrement et de stocker les résultats en les datant. En cas de variation, vous pourrez remonter dans le temps et déterminer la date à laquelle le mouvement a eu lieu. Pensez à vérifier que votre outil de suivi de position stocke votre historique ET les SERPs.

Les typologies de sites ayant perdu des positions

Les sites observé ayant perdu des positions sont majoritaires des sites d’information ou de Tutoriel.

  • Annuaire d’entreprises
  • Recettes de cuisine
  • Magazines multi-thématiques

Que faire si votre site a été impacté ?

Ne sachant pas encore précisément ce qui déclenche les variations, ma prescription est un mix d’antibiotiques s’appliquant à la « qualité » du site, tout autant au contenu qu’à ses liens.

Vérifiez l’état d’indexation des pages. Un fort taux de désindexation peut déjà vous alerter. Vous pouvez croiser ces données avec votre outils de WebAnalytics. Essayez de déterminer si c’est une page, un groupe de pages ou tout le site qui trinque.

Contrôlez les sur-optimisations des outils de navigation (Menus, fil d’ariane, pages « related to »). Evitez de stuffer l’attribut TITLE des liens.

Contrôlez la cohérence du maillage interne. Des pages qui n’ont rien de commun ne devraient pas être liées ensemble.

Ensuite, contrôlez le Duplicate Content interne et faites la chasse aux boiler-plate. Si vous avez trop de pages pour le faire manuellement, alors vous devrez vous équiper d’outils dédiés.

Enfin, identifiez les pages qui ne génèrent aucune visite et décidez si la copie doit être revue soit au niveau de la conception du site, soit au niveau de la conception des contenus, soit au niveau de la communication.

Pourquoi les geeks devraient aussi utiliser les .DOC et .ZIP ?

Pourquoi envoyez-vous des documents en .ODS ou en .RAR ? Vous croyez vraiment que Mme Michou ou M. Dupont connait ces formats ?

Si tout le monde s’attend à recevoir un rond, pourquoi essayer de leur envoyer un carré ?

– Si vous voulez vraiment rentrer un nouveau client, envoyez lui votre contrat au format DOC ou PDF, pour qu’il puisse imprimer et signer !

– Si vous mettez à disposition des modèles, proposez les au format PDF (et DOC si vous acceptez qu’ils soient modifiables)

Et si vous ne voulez pas vendre, envoyez votre proposition commerciale au format WKS. 😉

A bon entendeur 😉

Première édition : 24/01/2011

Mais où sont passés tes articles ?

Un bon ami m’a fait remarquer que je publie moins d’articles. Le développement de mon agence de webMarketing et la naissance de ma deuxième me prennent beaucoup de temps et mon temps libre est davantage tourné vers la famille.

Il y a quelques mois, j’avais publié un article sur la gestion des contenus obsolètes et je suis en train d’appliquer tous ces conseils sur mon propre blog.

De la destruction nait l’espoir

Si certains articles n’ont plus de légitimité à rester en ligne, je recycle les informations importantes et je les compile ailleurs. Soit sur ce site, soit sur des supports plus privés. (Supports de cours / Interventions futures à des séminaires / Présentations institutionnelles)

Que deviennent les droits d’auteurs d’un contenu dépublié ?

Même si ces contenus sont dépubliés, ils restent la propriété intellectuelle de leur auteur et aucune republication ne pourrait être faite sans en avoir demandé l’autorisation. Un manquement à cette règle peut être légalement considérée comme une violation des droits d’auteurs, ce qui expose le contrevenant à de lourdes sanctions.

De ce fait, j’en profite pour mettre en garde contre certaines pratiques flirtant avec le black hat, séduisantes, mais non sans risque. Si vous achetez un nom de domaine expiré, ne cédez pas à la tentation de faire revivre l’ancien site, en republiant les anciennes pages aspirées depuis la wayback machine. Leurs auteurs (et leurs éditeurs d’ailleurs) pourraient faire valoir leurs droits et ça peut vous coûter très cher.

L’Auto Entreprise bientôt réduite à 5 ans maximum

Sylvia Pinel, ministre en charge de l’artisanat, a évoqué la possibilité de limiter l’existence d’une autoentreprise à une durée comprise entre un et cinq ans, s’il s’agit d’une activité principale.

L’autoentreprise est un statut permettant d’exercer légalement une activité professionnelle en payant des charges réduites, avec une comptabilité simplifiée. Continue la lecture

Vade retro : L’antispam qui casse tout en voulant bien faire

Vade retro est un système antispam promettant d’augmenter la productivité en s’occupant des emails non prioritaires à notre place. Le problème est que les solutions technologiques retenues par ce service ne sont pas forcément supportées par les expéditeurs de bulk mailing et pourraient au contraire rendre service aux spammeurs.

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eShopping : Quel avenir pour le commerçant ayant pignon sur rue ?

 

À l’heure où le mot « crise » rythme les éditos de nos médias préférés, les ménages comptent leurs sous et font attention aux dépenses. Ce qui est affligeant, c’est de constater un comportement de plus en plus identifiable par les commerçants:  celui du passant, qui entre dans le magasin, manipule quelques produits, écrit une référence dans un petit carnet, puis ressort sans rien acheter…

Ce comportement, je l’appelle l’amazonite aigüe. Il illustre très bien les propos de Boris Wertz, notamment cette citation : « If it has a UPC code, Amazon will beat you ».

Aujourd’hui, un commerçant ne peut plus être un simple revendeur ou détaillant. À partir du moment où il ne possède pas sa propre marque, Amazon sera mieux placé que lui en termes de prix.

Le consommateur l’a bien compris. Il se promène sur les surfaces de vente, manipule les produits, consomme du showroom, puis rentre chez lui passer sa commande sur internet… Sans se soucier du coût d’exploitation du magasin dont il a profité gratuitement.

Le consommateur a compris qu’il peut avoir le beurre et l’argent du beurre de cette manière, seulement ça ne pourra pas durer si ces pratiques se banalisent.

Comment lutter contre cette pratique ? Peut-on faire évoluer les mentalités ? Doit-on adapter notre manière de vendre ?

Assistera-t-on bientôt à des showrooms à entrée payante, des espaces où nous pourrons manipuler l’objet de notre convoitise avant de l’acheter… en ligne ?